Enjeux sémiotiques contemporains et interdisciplinaires
Le social est construit et reconstruit à travers des actes de consommation dans un sens large comme étroit, depuis une perspective anthropologique comme une économique en fonction du sens attribués et produits non seulement par des objets consommés mais également par des processus et relations. La relation d’une personne (ou d’une population) a des objets de consommation pose la question de la multiplicité des relations culturelles que cela implique. En fonction du contexte, nous pourrions nous intéresser à ses qualités fonctionnelles, identitaires sur le plan individuel comme collectif, comme à ses différentes formalisations (telles que la marque qui a pris une envergure telle au XXe siècle qu’elle peut prétendre à la qualification de notre société contemporaine). L’appréciation d’un produit ou d’une marque par un·e consommateur·trice se joue dans l’interaction du contexte culturel de la marque et de celui de la personne. Les objets de consommation sont porteurs d’un sens culturel au point qu’ils contribuent au développement même du consommateur, à étendre son identité à la fois qu’ils l’intègrent et positionnent dans la société ou la communauté. Les qualités de l’objet-signe sont dès lors tout aussi importantes que les fonctionnalités de l’objet, si ce n’est davantage. Il ne s’agit plus tant d’analyser l’objet physique, mais l’usage qui en est fait et la production sémiotique qui l’accompagne.
L’objectif général de ce cours est de proposer, à partir de cette prémisse, une exploration de phénomènes de consommation et d’échanges marchands investissant sociologie, anthropologie, théories de la communication dans des approches sémiotiques.
Les échanges d’objets tangibles ou intangibles s’appuient sur une axiologisation de ces derniers ce qui leur donne non seulement une valeur sémiotique mais également (consubstantiellement) pragmatique. Ce cours visera donc plus spécifiquement à explorer les qualités de mise en relation de la consommation, à travailler la distinction entre marchand et non marchand ainsi que son effet les mises en relation, d’étudier la constitution de sémiotiques-objet (interactions marchandes notamment) et sa confrontation à la diversité et complexité des contextes marchands avec des téléologies au moins partiellement non marchandes (responsabilité sociale des organisations, bénévolat, enseignement,…). Nous étudierons différents concepts et notions sémiotiques pour problématiser le phénomène de consommation comme constituant et étant par la même sources de tensions de la société contemporaine.
Le social est construit et reconstruit à travers des actes de consommation dans un sens large comme étroit, depuis une perspective anthropologique comme une économique en fonction du sens attribués et produits non seulement par des objets consommés mais également par des processus et relations. La relation d’une personne (ou d’une population) a des objets de consommation pose la question de la multiplicité des relations culturelles que cela implique. En fonction du contexte, nous pourrions nous intéresser à ses qualités fonctionnelles, identitaires sur le plan individuel comme collectif, comme à ses différentes formalisations (telles que la marque qui a pris une envergure telle au XXe siècle qu’elle peut prétendre à la qualification de notre société contemporaine). L’appréciation d’un produit ou d’une marque par un·e consommateur·trice se joue dans l’interaction du contexte culturel de la marque et de celui de la personne. Les objets de consommation sont porteurs d’un sens culturel au point qu’ils contribuent au développement même du consommateur, à étendre son identité à la fois qu’ils l’intègrent et positionnent dans la société ou la communauté. Les qualités de l’objet-signe sont dès lors tout aussi importantes que les fonctionnalités de l’objet, si ce n’est davantage. Il ne s’agit plus tant d’analyser l’objet physique, mais l’usage qui en est fait et la production sémiotique qui l’accompagne.
L’objectif général de ce cours est de proposer, à partir de cette prémisse, une exploration de phénomènes de consommation et d’échanges marchands investissant sociologie, anthropologie, théories de la communication dans des approches sémiotiques.
Les échanges d’objets tangibles ou intangibles s’appuient sur une axiologisation de ces derniers ce qui leur donne non seulement une valeur sémiotique mais également (consubstantiellement) pragmatique. Ce cours visera donc plus spécifiquement à explorer les qualités de mise en relation de la consommation, à travailler la distinction entre marchand et non marchand ainsi que son effet les mises en relation, d’étudier la constitution de sémiotiques-objet (interactions marchandes notamment) et sa confrontation à la diversité et complexité des contextes marchands avec des téléologies au moins partiellement non marchandes (responsabilité sociale des organisations, bénévolat, enseignement,…). Nous étudierons différents concepts et notions sémiotiques pour problématiser le phénomène de consommation comme constituant et étant par la même sources de tensions de la société contemporaine.
- Enseignant: Benoît Cordelier